Commémoration de la catastrophe de la mine de Thieu en 1914

La mine Saint-Henri était l'une des nombreuses mines de charbon de la région du Hainaut, qui était à l'époque un centre important de l'industrie charbonnière belge.

En mars 1914, une catastrophe tragique se produit à la mine Saint-Henri, tuant un grand nombre de mineurs. Bien que les détails exacts varient, on admet généralement que la catastrophe a été causée par une explosion souterraine, probablement due à l'accumulation de gaz méthane (aussi appelé grisou) dans les puits de la mine.

En 1914, le terrain de Coron Marin s'affaisse et, le 2 mars, une inondation catastrophique cause neuf décès dans la mine de Thieu.

Le 2 mars 1914, à 19 h 30, l'eau et le sable des déblais pénètrent subitement dans les travaux souterrains du quartier général de Saint-Henri à Thieu. L'eau a percé la paroi d'une tranchée creusée dans la zone du couchant, et la mine est envahie à grande vitesse. Chaque instant de retard imposé par les braves ouvriers pour avertir leurs compagnons, dans l'accomplissement d'un devoir d'humanité, peut leur coûter la vie.

Les ouvriers Denis Hennicq, Emile Richelet et Vital Sauvage travaillaient dans les galeries adjacentes où l'eau a jailli ; au lieu de fuir immédiatement, ils se dirigèrent vers le déluge et tentèrent tous ensemble de sauver l'ouvrier Vandenbosch, qui avait les deux jambes cassées, contre le courant d'eau et de boue.

Malheureusement, l'eau, qui montait toujours, rendit leurs efforts illusoires; la chute des lampes les plongea dans une obscurité complète; dans ces circonstances, le malheureux qu'ils voulaient sauver échappa, et les braves ouvriers gagnèrent de justesse la rencontre.

L'incident a causé la mort de dizaines de personnes , provoquant une onde de choc dans la communauté de Thieu et ses environs. De nombreuses victimes étaient des hommes de la région qui travaillaient pour subvenir aux besoins de leurs familles.

Willem Vandenameele