Le plan-relief d'Andenne à la fin du 18e S

Le plan-relief

Le plan-relief donne une impression frappante de l’aspect qu’Andenne a dû avoir vers la fin du 18ème siècle. A ce moment, Andenne subit les retombées du siècle des Lumières et de la Ré-volution française.

Les chanoinesses font démolir les 7 églises romanes dont la fondation remonte au 7ème siècle et les remplacent par une collégiale néo-classique, construite par l’architecte Laurent-Benoit Dewez.

Suite à la démolition de leur maison communale, qui jouxtait une des églises, les Andennais construisent un hôtel de ville (1772-1780) au milieu d’un quartier populaire, non loin de la col-légiale.

Entre 1783 et 1804, un industriel, Joseph Wouters, originaire de Louvain, construit 2 grandes usines de faïence le long de la Meuse. Ces exemples de modernité et d’industrialisation pouvaient chacune occuper 200 ouvriers. Elles étaient idéalement situées entre la Meuse et la route Namur-Liège. Wouters donna ainsi du travail à près de la moitié de la population andennaise.

Andenelle, le plus ancien hameau d’Andenne, est à l’époque encore nettement séparé d’Andenne.

Le vieil Andenne s’étend du site de l’ancien monastère et des premières maisons, entre la fon-taine Sainte-Begge et la fontaine de l’ours.

Avec le temps, l’industrialisation, commencée par Wouters le long de la Meuse, donne lieu à un développement citadin et surtout commercial en direction du fleuve.

Jusqu’au 20ème siècle, des chariots, chargés de la « blanche derle » si précieuse, circulent de façon quasi ininterrompue le long de la route (aujourd’hui la rue principale) reliant les vieux quar-tiers et les rives de la Meuse.

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