La céramique médiévale

Les poteries du Moyen Age

Un des problèmes de l’époque était lié au transport des aliments, à leur conservation et à leur cuisson. L’argile a apporté la solution. Il est facile de s’en procurer, de la façonner et elle durcit sous l’effet du feu. En outre, l’émaillage au plomb rend les poteries imperméables.

Dans la vitrine sur la gauche, des enluminures montrent l’utilisation des poteries pour les voyages, le transport des liquides, boire, manger et se protéger contre des maladies.

Entre le 11ème et le 14ème siècle, on peut suivre l’évolution des poteries :

Le fond du pot à cuire est d’abord convexe (11ème), puis il est muni de pincées (12ème et 13ème) et enfin, il reçoit 3 pieds (14ème), ce qui améliore la cuisson et épargne du combustible.

Dans l’angle gauche de la vitrine, un fragment de flûte. Dans l’angle droit, 2 types de biberons, des billes et une tirelire.

Sur la droite, un montage explique la fabrication du vernis au Moyen Age. Dans un pot, un morceau de plomb est suspendu. Dans le fond de celui-ci, il y a du vinaigre dont les vapeurs provoquent la cristallisation du plomb. Les cristaux de minium récoltés sont alors réduits en poudre et mélangés à de l’eau pour obtenir un vernis jaune. Ce vernis devient brun si on y ajoute de l’oxyde de fer et vert en y ajoutant de l’oxyde de cuivre.

La poterie d’Andenne au Moyen Age se dispersa sur un territoire correspondant à la Hanse c.-à-d. de Londres à Bergen et Novgorod (voir carte murale).

On fabriqua aussi des carreaux de pavement. Ils étaient colorés et vernis. Ils servaient comme revêtements de sol de luxe dans les châteaux et les églises.

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