On a faim !

Durant l’occupation les Brugeois mènent une rude existence. Les ordonnances, réquisitions et le chômage sont sévères, sans parler du cantonnement des Allemands chez l’habitant. A quoi il faut ajouter le froid hivernal et la faim, car comme partout ailleurs dans le pays, la nourriture fait défaut ici.

Les polders dans les environs sont territoire occupé, dès lors les paysans ne peuvent plus librement acheminer leur récolte vers les marchés brugeois. L’occupant allemand réquisitionne d’ailleurs une grande partie des récoltes. Il laisse le reste à la population à des prix fixes.
Pour distribuer équitablement le peu qui reste, les Brugeois reçoivent des bons de rationnement et les produits alimentaires sont rationnés. Des affiches dans la ville indiquent ce qui est disponible chaque semaine. On note de nombreuses initiatives afin d’aider la population affamée. Des employeurs, comme l’usine néerlandaise Gist-en Spiritus, organisent des distributions de pain et de soupe pour leur personnel. Des associations aussi servent des repas bon marchés dans des réfectoires.

Vl. Toeristisch bezienswaardigheden