Source: Jan Rymenams
Une statue d’un coq wallon et d’un lion belge dans la vieille ville de Wezeren est l’occasion de réfléchir au fait que ces villages appartenaient à la Wallonie jusque dans les années 1960.
À la fin de l’Ancien Régime, les Français organisent un recensement linguistique dans le canton de Landen, mais placent les villages où l’on parle principalement le flamand dans le département des Deux-Ourthes (c’est-à-dire Liège). Les conseils municipaux n’ont pas saisi l’opportunité de revenir dans le Brabant pendant le régime néerlandais, pas plus que la possibilité d’un redécoupage après l’indépendance de la Belgique. Apparemment, le français était déjà une forme de pouvoir pour une certaine élite politique. Le flamand reste présent dans la population générale. À Landen, la francisation s’accompagne de l’expansion du chemin de fer et de l’enseignement secondaire.
Bien qu’à la fin du 19e siècle, il y ait déjà des prémices de lois linguistiques, le canton de Landen n’y aura pas droit en raison de sa situation à Liège. Les Flamands plaident pour une transition administrative vers le Limbourg, tandis que l’Assemblée de Walonne, par exemple, plaide pour un rattachement de ces villages au Brabant bilingue.
Pendant la Première Guerre mondiale, les Allemands ont placé le canton de Landen administrativement dans le Limbourg, mais celui-ci a été détruit après la guerre.
En 1921, la loi stipule que « la langue régionale doit également devenir la langue administrative ». À partir de ce moment-là, des comptages linguistiques ont été organisés dans lesquels la majorité détermine quel sera le régime linguistique dans le village et aussi que si 20% de la langue est composée de locuteurs non natifs, le bilinguisme doit également être organisé. En d’autres termes, la frontière linguistique n’était pas déterminée par une frontière géographique, mais par l’usage de la langue. Dans la pratique, nous constatons que cela n’a pas été correctement suivi par tous les conseils communaux locaux, mais par la province de Liège. Cependant, l’aspect juridique - à savoir qu’un accusé doit être jugé dans sa propre langue - n’a pas été abordé. À Walsbets et à Walshoutem, les conseils municipaux se sont trompés de manière flagrante et Flor Grammens a fait un coup de maître en imprimant les rapports en français - ceux-ci devaient être en néerlandais - à la mairie de Walshoutem. L’humeur des Flamands locaux et du Comité d’action flamand était pro-Limbourgeoise, mais un certain nombre d’habitants voulaient le statu quo pro-liégeois parce que l’infrastructure liégeoise était bonne et qu’il y avait des emplois dans les usines liégeoises.
Le recensement linguistique de 1947 aurait été manipulé. De nombreux résidents étaient plus susceptibles d’exprimer leur orientation linguistique que la langue qu’ils parlent à la maison. Cela était dû au fait que les habitants ne voulaient pas être considérés comme des « incivieks » : après la Seconde Guerre mondiale, les Néerlandais étaient associés au nationalisme et à la collaboration flamands. Au début des années 1950, le Centre Harmel plaide en faveur de l’annexion au Brabant. Une bataille acharnée a éclaté entre le PDC et la VAK d’une part, qui a opté pour le Limbourg, et les socialistes, d’autre part, qui ont poussé à un rapprochement avec le Brabant. Le peuple avait le choix, s’il devait choisir ! - également 40-60 en faveur du Brabant.
En 1962, il y a eu la détermination géographique définitive de la frontière linguistique et la question de savoir dans quelle province les villages devaient aller devait être résolue d’urgence. Finalement, sous la pression des socialistes et des libéraux, il a été décidé au niveau national que le canton de Landen reviendrait au Brabant bilingue.
Source: Jan Rymenams
| | Public | néerlandais
Sélectionnez l'une des activités les plus populaires ci-dessous ou affinez votre recherche
Découvrez les plus beaux et les plus populaires itinéraires du secteur, soigneusement regroupés dans des sélections appropriées.
Source: Jan Rymenams
Sélectionnez l'une des catégories les plus populaires ci-dessous ou inspirez-vous de nos sélections
Découvrez les plus beaux et les plus populaires points d'intérêt du secteur, soigneusement regroupés dans des sélections appropriées.
Source: Jan Rymenams
Avec RouteYou, vous pouvez facilement créer vos propres cartes personnalisées. Tracez votre itinéraire, ajoutez des points de passage ou des points-nœuds, planifiez des points d'intérêt et des lieux de restauration, et partagez le tout avec votre famille et vos amis.
Planificateur d'itinéraire<iframe src="https://plugin.routeyou.com/poiviewer/free/?language=fr&params.poi.id=8276097" width="100%" height="600" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Essayez cette fonctionnalité gratuitement avec un abonnement d'essai RouteYou Plus.
Si vous avez déjà d'un tel compte, connectez-vous maintenant.
© 2006-2024 RouteYou - www.routeyou.com