Fort de Queuleu

Le fort de Queuleu, ou fort Goeben, est un fort militaire de la première ceinture fortifiée de Metz, construit entre 1868 et 1870. Il bénéficie de renforcements importants à partir de 1889 et sert de camp d’internement nazi durant la Seconde Guerre mondiale.

Le fort de Queuleu est situé au sud-est de Metz, sur le contrefort compris entre le ruisseau de la Cheneau et la vallée de la Seille. Le flanc droit du fort couvre la vallée de la Seille jusque Augny, son flanc gauche surveille le plateau de Borny jusqu’à Colombey. Les vues vers le sud sont bornées par les hauteurs de la Haute-Bevoie et Mercy-lès-Metz, qui le dominent et lui dissimulent la ligne de chemin de fer de Strasbourg. Le fort est conçu dans l’esprit des « forts détachés », concept développé par le lieutenant-colonel du génie Raymond Adolphe Séré de Rivières. Le but était de former une enceinte discontinue autour de Metz, faite de forts espacés d’une portée de canons. Le comité des fortifications de Metz valide le 16 juin 1865 la construction d’un fort sur les hauteurs de Queuleu. Un décret impérial en date du 9 novembre 1867, déclare d’utilité publique l’acquisition des terrains pour l’édification des forts qui composeront la première ceinture fortifiée de Metz, c’est-à-dire les forts de Saint-Privat , de Queuleu , des Bordes , de Saint-Julien , Gambetta, Déroulède, Decaen, de Plappeville et du Saint-Quentin , la plupart inachevés en 1870, lorsque la Guerre franco-prussienne éclate.

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