Source: Willem Vandenameele
C'est au pied d'une pente raide appelée "Roche la Dame", juste à côté de la Semois, que l'Abbé Jacoby, curé de Bohan, a construit sa grotte. Le 14 mars 1920, il demande l'érection d'une grotte Notre-Dame de Lourdes à flanc de montagne le long du canal entre le hangar Tellier et la scierie Collard afin de pouvoir prier à proximité de Notre-Dame de Lourdes. L'autorisation a été accordée.
Des paroissiens volontaires, menés par l'entrepreneur Lucien Tellier, se sont relayés pour épouser le rocher. Le dimanche 12 juin 1921, « Son Excellence Mgr Heylen, évêque de Namur, vint consacrer la grotte et à partir de ce jour, les habitants de Bohann et les fidèles des paroisses voisines se pressèrent dans ce cadre grandiose pour célébrer les humbles Bernadette". Chaque jour du mois de mai, le chapelet était récité le soir par un groupe d'une dizaine de personnes devant la statue de Marie. Chaque année, le 16 août, une messe y est célébrée, en présence d'une cinquantaine de personnes.
En 2021, les 100 ans de la grotte ont été célébrés en présence de l'évêque de Namur.
Bernadette Sourbirous
Tout ce que nous savons des apparitions et du message de Lourdes vient de Bernadette. Elle seule l'a vu. Qui est-elle alors ? On distingue trois périodes dans sa vie : les années de son enfance dans une famille pauvre ; une vie « publique » au temps des apparitions et des témoignages ; et enfin une vie « cachée » de religieux à Nevers.
AVANT LES APPARITIONS
Lorsqu'on lui raconte les apparitions, Bernadette est souvent dépeinte comme une jeune fille pauvre, malade et ignorante logée au Cachot. Bien sûr, mais cela n'a pas toujours été le cas. Née le 7 janvier 1844 au Moulin de Boly, elle est la première enfant et héritière de François Soubirous et de Louise Castérot, mariés par amour. Bernadette a grandi dans une famille unie où l'on s'aime et où l'on prie. Ces dix années de bonheur dans ces années décisives de sa jeunesse lui ont donné une forte personnalité et un bel équilibre. Le déclin qui s'ensuivra dans la misère ne diminuera pas sa richesse humaine. Bernadette, 14 ans, mesure 1m40. Elle fait des crises d'asthme. Elle a un caractère vif, spontané, spontané et volontaire incapable de se ranger. Elle a le sens d'elle-même, ce qui n'est pas passé inaperçu auprès de la Mère Vauzou à Nevers, qui disait d'elle : « Un caractère raide, très sensible ». Bernadette a pitié de ses faiblesses et les a combattues avec vigueur. Une personnalité forte mais inculte. Pas d'école pour Bernadette : elle a dû servir dans le cabaret de tante Bernarde. Pas de catéchisme : sa mémoire rebelle ne contient pas de formules abstraites. A 14 ans elle ne sait ni lire ni écrire et en souffre, elle se sent exclue. Puis elle répond. Septembre 1857 : Elle est envoyée à Bartrès. Le 21 janvier 1858, Bernadette retourne à Lourdes, où elle envisage de faire sa première communion. Elle le fit le 3 juin 1858, lors des apparitions.
"Vie publique
Les apparitions commencent le 11 février 1858. Pour aider ses parents, Bernadette est chargée de ramasser du bois mort sur les bords du Gave. La voici confrontée au mystère. Un son "comme un coup de vent", une lumière, une présence. Sa réaction ? Elle fait preuve d'un bon sens et d'un discernement remarquables; croyant croire à tort, mobilise toutes ses ressources humaines : elle regarde, se frotte les yeux, essaie de comprendre. Puis elle se tourne vers ses compagnes pour vérifier ses impressions : « As-tu vu quelque chose ? ». Elle se tourne alors vers Dieu : elle prie son chapelet. Elle se tourne vers l'église et prend un conseil de confession du Père Pomian : « J'ai vu quelque chose de blanc dans la forme d'une dame". Interrogée par le commissaire Jacomet, elle répond avec une certitude, une prudence et une détermination qui surprend une jeune fille sans instruction : "Aquero, je n'ai pas dit à la Sainte Vierge... Monsieur, vous avez tout pour me changer. » Elle dit ce qu'elle a vu avec un détachement, une liberté étonnante : « Je me charge de te dire, pas de te faire croire ».
Il raconte fidèlement les apparitions, sans rien ajouter ni soustraire. Une fois, effrayée par la dureté de l'abbé Peyramale, elle ajoute un mot : "Monsieur le curé, la Dame s'enquiert toujours de la chapelle... même si elle est "toute petite". Dans son Mandat sur les apparitions, Mgr Laurence souligne" la simplicité, la franchise et la modestie de cette enfant... elle nous dit tout sans affection, avec une touchante ingéniosité... et, en réponse aux nombreuses questions qui lui sont adressées, elle donne des réponses claires et précises sans hésitation, empreintes de force conviction. Insensible aux menaces et aux offres avantageuses : « La sincérité de Bernadette est incontestable : elle n'a pas voulu tricher ». Mais n'a-t-elle pas commis une erreur elle-même... victime d'une hallucination ? demande l'évêque. Il évoque ensuite le sang-froid de Bernadette, sa santé mentale, l'absence de toute glorification dans sa maison et aussi le fait que les apparitions ne dépendent pas de Bernadette : elles ont lieu quand Bernadette ne les attendait pas, et dans les deux semaines que Bernadette deux fois, quand Bernadette est allée à la Grotte, la Dame n'y était pas. Pour arriver à ces conclusions, Bernadette a dû répondre aux admirateurs curieux, journalistes et autres, qui ont comparu devant les commissions d'enquêtes civiles et religieuses. Le voici, sorti de l'ombre et projeté au premier plan de l'actualité : "une tempête médiatique" s'abat sur lui. Il a fallu de la patience et de l'humour pour lui résister et préserver la pureté de son témoignage. Elle n'accepte rien : « Je veux rester pauvre. Elle ne bénit pas les chapelets qu'on lui présente : « Je ne porte pas l'étable. Elle ne vendra pas de médailles, "Je ne suis pas marchande. Et aux statues à dix sous qui la représentent, elle dit : "Dix cents, c'est tout ce que je vaux ! †
Dans ces circonstances, la vie à Cachot n'est plus possible, il faut protéger Bernadette. L'abbé Peyramale et le maire Lacade sont d'accord : Bernadette est admise en tant que "patiente nécessiteuse" à l'hôpital tenu par les Sœurs de Nevers ; elle y arrive le 15 juillet 1860. A 16 ans, elle apprend à lire et à écrire. Plus tard, elle écrivit souvent à sa famille et même au Pape ! Elle rend visite à ses parents qui se sont installés dans la "maison du père". Elle soigne quelques malades, mais surtout elle trouve son chemin : bonne à rien et sans dot, comment peut-on être religieux ? Enfin elle vient chez les sœurs de Nevers « parce que je n'étais pas attirée par elles ». A partir de ce moment, une clarté lui vint à l'esprit : « A Lourdes ma mission est terminée ». Maintenant, elle doit faire place pour laisser toute la place à Maria.
LA VIE CACHÉE À MISTAS
Elle-même utilise l'expression "Je suis venue ici pour me cacher". A Lourdes, elle était Bernadette, la psychopathe. A Nevers, elle devient Sœur Marie-Bernard, la Sainte. On parle souvent de la sévérité des supérieurs envers elle, mais il faut bien comprendre que Bernadette était un cas particulier : il fallait la sortir de l'actualité, la protéger et il fallait aussi protéger la communauté. Bernadette raconte l'histoire des apparitions à la communauté des sœurs réunies le lendemain de son arrivée et puis elle n'a plus eu à en parler. Elle est restée dans la maison de la mère, où elle aimait soigner les malades. Le jour où elle peut commencer, il n'y a pas de travail pour elle, alors l'évêque lui donne "la prière". Priez pour les pécheurs », dit la Dame. Elle lui restera fidèle. « Mes armes, écrit-elle au Pape, sont la prière et le sacrifice. » La maladie fait d'elle un congé de soutien de l'infirmerie, et puis il y a ses conférences interminables au salon : "Ces pauvres évêques feraient mieux de rester chez eux". Lourdes est loin... retour à la Grotte, plus jamais ! Mais chaque jour elle fait son pèlerinage dans sa tête. Elle ne parlera pas de Lourdes , elle y habitera". Tu dois être la première à porter le message », lui dit le Père Douce, son confesseur. Et, de fait, après avoir été aide-soignante, elle tombe peu à peu malade. Elle en fera « son métier » et dans un acte de parfait amour tous acceptant les croix, pour les pécheurs : « Après tout, ce sont nos frères et sœurs ». Durant les longues nuits blanches, unie aux messes célébrées dans le monde entier, elle se présente comme « crucifiée vivante » dans la gigantesque bataille des ténèbres et lumière, associée à Marie au mystère de la rédemption, les yeux fixés sur le crucifix : « C'est là que je puise ma force ».
Elle meurt le 16 avril 1879 à Nevers, âgée de 35 ans. L'Église la canonise le 8 décembre 1933, non pas parce qu'elle a été favorisée par les apparitions, mais à cause de la façon dont elle y a répondu.
| | Public | allemand • anglais • néerlandais
Sélectionnez l'une des activités les plus populaires ci-dessous ou affinez votre recherche
Découvrez les plus beaux et les plus populaires itinéraires du secteur, soigneusement regroupés dans des sélections appropriées.
Source: Willem Vandenameele
Sélectionnez l'une des catégories les plus populaires ci-dessous ou inspirez-vous de nos sélections
Découvrez les plus beaux et les plus populaires points d'intérêt du secteur, soigneusement regroupés dans des sélections appropriées.
Source: Willem Vandenameele
Avec RouteYou, vous pouvez facilement créer vos propres cartes personnalisées. Tracez votre itinéraire, ajoutez des points de passage ou des points-nœuds, planifiez des points d'intérêt et des lieux de restauration, et partagez le tout avec votre famille et vos amis.
Planificateur d'itinéraire<iframe src="https://plugin.routeyou.com/poiviewer/free/?language=fr&params.poi.id=8250969" width="100%" height="600" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Essayez cette fonctionnalité gratuitement avec un abonnement d'essai RouteYou Plus.
Si vous avez déjà d'un tel compte, connectez-vous maintenant.
© 2006-2024 RouteYou - www.routeyou.com